Début juin, la fin du tant redouté numerus clausus a été adopté par le Sénat lors de l’examen de la loi de Santé.
A compter de la rentrée 2020, ce seront désormais les doyens de chaque faculté de médecine qui décideront du nombre de places ouvertes dans leur filière.
Exit le concours PACES si décrié pour sa très grande sélectivité et place à un système plus humain …
Une vraie révolution ?
Les doyens des universités, tout comme la Commission des Affaires sociales du Sénat, mettent en gardent sur ces effets d’annonce afin d’éviter la désillusion qui pourrait suivre dans quelques mois :
- Plus de numerus clausus ne signifie pas un nombre de places illimitées
« On laisse croire qu’on va ouvrir les vannes pour rejoindre les études médicales, que ça va être « open bar » alors que ce ne sera pas du tout le cas ». Le contingent sera défini en fonction des capacités de formation de chaque Université, des besoins de santé du territoire et sur avis de l’Agence Régionale de Santé. - Il n’y aura plus de concours de fin d’année certes mais des épreuves sélectives le remplaceront.
Quant à la PACES, si elle disparaît elle aussi, elle va être remplacée par une version très proche même si des voies d’entrée alternatives vont se développer.
« Les futurs étudiants auront un autre concours atroce. Quand les familles et les lycéens vont s’en rendre compte, on va avoir une forte désillusion » déclare Djillali Annane, doyen de la faculté de médecine de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
En savoir plus avec l’article du Monde du 08 Juin ci dessous :
