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Spécialiste des voies urinaires et de l’appareil génital masculin, l’urologue est un médecin-chirurgien à la fois clinicien et opérateur. Il prend en charge des pathologies fréquentes (problèmes prostatiques, calculs urinaires…) mais aussi des affections plus graves comme les cancers de la vessie ou du rein. Ce métier, à la frontière entre médecine et chirurgie, attire par sa technicité, sa diversité, et… sa rémunération élevée. Mais quel est le parcours pour devenir urologue, combien d’années d’études sont nécessaires, et en quoi cette spécialité se distingue-t-elle ? Réponses complètes dans cet article.
L’urologie est une spécialité médico-chirurgicale centrée sur les voies urinaires (reins, uretères, vessie, urètre) chez l’homme et la femme, et sur l’appareil génital masculin. L’urologue suit les patients de la consultation initiale au traitement, qu’il soit médicamenteux ou chirurgical.
L’urologue est un médecin spécialiste qui diagnostique et traite :
les infections urinaires chroniques ou aiguës,
les calculs rénaux ou vésicaux,
les pathologies de la prostate,
l’incontinence urinaire,
les cancers urologiques (rein, vessie, prostate, testicule),
les troubles de la fertilité masculine ou les dysfonctions érectiles.
Il peut être consulté par des adultes de tout âge, hommes ou femmes.
Il n’y en a aucune dans la pratique : tous les urologues sont formés à la chirurgie via leur spécialisation. L’expression « chirurgien urologue » met simplement en valeur l’aspect opératoire de la profession.
👉 En résumé, tout urologue est chirurgien, même s’il ne passe pas tout son temps au bloc opératoire.
Oui. L’urologie est une spécialité chirurgicale. Les urologues pratiquent :
des interventions au bloc opératoire (résection de tumeurs, ablation de la prostate, pose de prothèses…),
des actes techniques en consultation (endoscopies, biopsies, infiltrations…).
Voici les affections les plus fréquentes :
Hypertrophie bénigne de la prostate (HBP)
Calculs urinaires (coliques néphrétiques)
Infections urinaires chroniques
Cancers uro-génitaux : prostate, vessie, rein, testicule
Troubles urinaires : incontinence, rétention
Troubles sexuels masculins : impuissance, infertilité
L’urologue peut aussi prendre en charge des patients en urgence (coliques néphrétiques, hématuries, rétentions aiguës).
En dehors des consultations classiques, l’urologue réalise :
des échographies rénales ou prostatiques,
des biopsies de la prostate,
des fibroscopies urinaires (cystoscopie),
des interventions endoscopiques ou laparoscopiques.
Il est de plus en plus confronté à la robotique chirurgicale (prostatectomie assistée, par exemple).
C’est une spécialité chirurgicale à part entière, tout comme l’orthopédie ou la gynécologie. Elle a la particularité de mêler :
microchirurgie, endoscopie, robotique,
et suivi de pathologies chroniques en médecine de ville.
L’accès aux études médicales se fait via :
le PASS (Parcours Accès Santé Spécifique),
la LAS (Licence avec option Santé),
ou dans certains cas, la L1SpS.
Ces voies permettent d’accéder à la 2e année de médecine sous conditions de résultats et parfois d’oraux.
Après l’entrée en 2e année, l’étudiant suit :
3 années d’externat avec des stages hospitaliers,
les ECNi (Épreuves Classantes Nationales informatisées) en 6e année,
puis il choisit sa spécialité en fonction de son classement.
👉 L’urologie est une spécialité très convoitée, qui exige un bon classement aux ECNi.
Le DES (Diplôme d’Études Spécialisées) d’urologie dure 5 ans :
2 phases de formation socle et approfondissement,
1 année dite de consolidation,
stages au bloc opératoire, en urologie, oncologie, réanimation, chirurgie digestive…
Il inclut aussi :
des enseignements universitaires,
des gardes chirurgicales,
une thèse de doctorat en médecine.
Le parcours total compte 11 années après le bac :
1 à 3 ans : accès à la 2e année via PASS/LAS,
3 ans : externat,
5 ans : internat en urologie.
En début de carrière hospitalière : 4 000 à 5 500 € brut/mois,
En clinique privée ou libéral : les revenus peuvent atteindre 10 000 à 15 000 € brut/mois, voire plus selon l’activité.
👉 L’urologie est l’une des spécialités chirurgicales les mieux rémunérées.
Plusieurs raisons :
forte activité opératoire avec des actes techniques bien valorisés,
pathologies très fréquentes dans la population masculine vieillissante,
nombreux patients suivis sur le long terme,
interventions souvent programmées, avec un bon taux de rentabilité.
En hôpital public, la rémunération est fixe et encadrée par des grilles.
En libéral ou clinique privée, le médecin fixe ses actes et dépend de sa patientèle.
La charge administrative est plus importante en libéral, mais les revenus aussi.
Excellente habileté manuelle
Maîtrise de la robotique chirurgicale, de l’endoscopie et de l’anatomie pelvienne
Solides connaissances en oncologie, infectiologie et imagerie médicale
Écoute et discrétion sur des sujets parfois intimes (prostate, sexualité, infertilité…)
Pédagogie pour expliquer des traitements parfois invasifs
Capacité à créer un lien de confiance durable avec le patient
L’urologue peut exercer :
en hôpital public (CHU ou CH),
en clinique privée ou centre de santé,
en cabinet libéral, seul ou en groupe,
dans certains cas en institut spécialisé en cancérologie.
Il travaille généralement :
avec des anesthésistes, oncologues, radiologues,
avec des kinésithérapeutes, sexologues, ou psychologues pour l’après-opératoire.
La concertation multidisciplinaire est essentielle dans les cas complexes.
L’urologie combine :
chirurgie technique (robot, laser, endoscopie),
suivi clinique au long cours,
pathologies fréquentes et transversales (cancer, fertilité, infections…).
Elle offre :
une pratique complète, à la fois clinique et opératoire,
un bon équilibre vie pro/vie perso, surtout en libéral,
un potentiel d’innovation élevé (robotique, biotechnologies, prothèses…).
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