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L’oncologue est un médecin spécialisé dans la prise en charge des patients atteints de cancer. C’est un métier à la fois médicalement complexe et humainement exigeant, qui nécessite une formation longue, une forte capacité d’analyse, mais aussi une grande qualité d’écoute. Voici tout ce qu’il faut savoir pour devenir oncologue : études, rôles, salaires, spécialités et évolutions de carrière.
L’oncologie est une spécialité médicale centrée sur la lutte contre le cancer, une des premières causes de mortalité en France. Le rôle de l’oncologue est essentiel à chaque étape de la maladie : diagnostic, traitement, accompagnement et suivi.
L’oncologue assure :
Le diagnostic des cancers (grâce à l’imagerie, la biologie, les biopsies),
La mise en place du plan de traitement personnalisé (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie, immunothérapie…),
Le suivi des patients durant et après les soins,
La coordination avec les autres professionnels (chirurgiens, radiothérapeutes, soignants, psychologues).
Il exerce donc dans une logique multidisciplinaire, au sein de réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP).
L’oncologie concerne tous types de cancers :
cancers du sein, du poumon, de la prostate, du côlon, du foie,
leucémies, lymphomes, mélanomes,
cancers pédiatriques, ORL, gynécologiques, digestifs, etc.
Chaque cancer a ses spécificités biologiques et thérapeutiques, d’où l’importance d’une spécialisation poussée.
On distingue plusieurs sous-spécialités en oncologie :
Oncologue médical : prescrit les traitements médicamenteux (chimiothérapie, thérapies ciblées…),
Oncologue radiothérapeute : utilise les rayonnements ionisants pour détruire les cellules cancéreuses,
Chirurgien oncologue : spécialisé dans l’ablation de tumeurs solides,
Onco-hématologue : traite les cancers du sang comme les leucémies et les lymphomes.
Chaque parcours demande une formation spécifique au sein du DES de spécialité.
Les deux termes désignent la même profession. Le mot oncologue est utilisé dans le milieu médical et universitaire. Il désigne un spécialiste formé à l’oncologie médicale. Le terme cancérologue, plus courant dans le langage grand public, est souvent utilisé dans les médias. Le parcours de formation est identique, quel que soit le terme employé.
Devenir oncologue nécessite de suivre un cursus complet de médecine, suivi d’une spécialisation dans un DES (Diplôme d’Études Spécialisées) d’oncologie médicale, radiothérapie ou hématologie.
L’entrée dans les études de santé se fait par :
Le PASS (Parcours Accès Spécifique Santé),
Une LAS (Licence Accès Santé),
Ou le parcours L1 SpS, selon les universités.
Ces voies remplacent l’ancienne PACES. L’admission se fait sur la base des résultats et parfois d’oraux très sélectifs.
Une fois la première année validée, le parcours se structure ainsi :
3 années de formation médicale générale (DFASM),
Puis les épreuves classantes nationales (ECNi), qui déterminent l’accès à l’internat et au choix des spécialités,
Enfin, 4 à 5 années d’internat dans un DES d’oncologie médicale, radiothérapie oncologique ou hématologie.
Durant l’internat, l’étudiant alterne stages hospitaliers, enseignements spécialisés et rédaction de sa thèse de doctorat en médecine.
Le DES d’oncologie médicale dure 4 ans et comprend :
des stages dans des unités d’oncologie, hématologie, soins palliatifs,
des enseignements universitaires (cours, congrès, bibliographie…),
un travail de recherche ou mémoire scientifique,
des examens réguliers.
Il permet d’acquérir :
la maîtrise des traitements anticancéreux,
la compréhension des mécanismes tumoraux,
la capacité à coordonner les parcours de soin complexes.
Le parcours complet demande en moyenne 11 à 12 années d’études après le bac :
1 à 3 ans : accès à la 2ᵉ année via PASS/LAS,
3 ans : externat,
4 à 5 ans : internat selon la spécialité choisie,
+1 : possibilité de formation complémentaire (Master 2, etc.)
Les revenus en oncologie varient selon le statut (public/privé), l’expérience, la spécialisation et la région.
En moyenne :
Jeune oncologue hospitalier : 3 800 à 4 500 € brut/mois (hors gardes),
Oncologue confirmé : 6 000 à 7 500 € brut/mois,
Avec primes et ancienneté, le salaire peut atteindre plus de 8 000 € brut/mois.
En libéral, les écarts sont plus marqués en fonction de la patientèle.
Les chirurgiens oncologues et onco-hématologues dans le privé peuvent atteindre des revenus supérieurs à 10 000 € brut/mois, notamment en région parisienne ou dans des cliniques spécialisées.
Leur rémunération reflète :
la complexité des cas traités,
la responsabilité médicale engagée,
la charge émotionnelle liée à l’accompagnement de patients gravement atteints,
la pénibilité (garde, astreintes, suivi intensif),
le volume horaire très élevé, notamment en centre hospitalier.
L’oncologie exige un profil aussi bien scientifique qu’humain, capable de faire face à des situations délicates.
L’oncologue doit :
maîtriser les protocoles thérapeutiques complexes,
comprendre les essais cliniques et biomarqueurs tumoraux,
actualiser ses connaissances en permanence.
Il faut aussi :
une grande empathie pour accompagner les patients,
une capacité de résilience face à la maladie et la fin de vie,
un sens de la communication pour expliquer des décisions difficiles,
la capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire.
L’oncologue alterne :
consultations, suivis de traitements, examens de contrôle,
participation à des réunions multidisciplinaires (RCP),
rédaction de dossiers médicaux et suivi administratif,
gardes et astreintes dans certains cas.
L’oncologie confronte régulièrement à :
la souffrance physique et psychologique des patients,
des décès fréquents, en particulier en soins palliatifs,
des décisions éthiques complexes.
Un accompagnement psychologique du médecin est parfois nécessaire.
✅ Avantages :
Métier valorisant, utile et humainement riche,
Innovation constante (recherche, traitements personnalisés),
Forte demande de spécialistes.
❌ Contraintes :
Émotions intenses à gérer,
Fatigue mentale,
Charge de travail lourde.
Après le DES, l’oncologue peut :
se spécialiser davantage (cancers rares, pédiatrie, gériatrie),
s’orienter vers l’enseignement universitaire ou la recherche clinique,
rejoindre des instituts nationaux (INCa, INSERM, etc.).
Avec l’augmentation des cas de cancer liée au vieillissement, à l’environnement ou aux habitudes de vie, l’oncologie est l’une des spécialités médicales les plus dynamiques en termes d’emploi et d’innovation.
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