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Le pneumologue est le spécialiste des maladies respiratoires. Il traite les pathologies touchant les poumons, les bronches et les voies respiratoires, aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant. En pleine expansion depuis la pandémie de Covid-19, la pneumologie est une spécialité qui allie expertise technique, suivi clinique et dimension humaine forte. Découvrez dans cet article complet tout ce qu’il faut savoir pour devenir pneumologue : formation, missions, salaire, qualités requises et débouchés.
Le pneumologue est un médecin spécialiste de l’appareil respiratoire. Il prend en charge les affections chroniques, aigües ou infectieuses des voies respiratoires, ainsi que les troubles du sommeil liés à la respiration.
Le rôle principal d’un pneumologue est :
d’établir un diagnostic précis des pathologies pulmonaires,
de prescrire des examens fonctionnels respiratoires (EFR, gaz du sang, scanner thoracique),
de mettre en place un traitement personnalisé,
d’assurer un suivi régulier des patients chroniques (asthme, BPCO, apnée du sommeil).
Il intervient également dans des situations urgentes comme les embolie pulmonaires ou les insuffisances respiratoires aigües.
Les principales affections suivies sont :
Asthme
Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
Cancer bronchique
Infections pulmonaires (pneumonies, tuberculose)
Apnée du sommeil
Fibroses pulmonaires
Embolies pulmonaires
Troubles respiratoires liés à l’environnement ou à la profession
La diversité des pathologies rend cette spécialité variée et stimulante.
Non, le pneumologue n’est pas un chirurgien. Il réalise des examens diagnostiques comme :
la fibroscopie bronchique,
les ponctions pleurales,
ou la polysomnographie pour les troubles du sommeil.
En cas de nécessité d’intervention chirurgicale, il oriente vers un chirurgien thoracique.
La pneumologie est une spécialité de médecine interne très technique, qui utilise de nombreux examens complémentaires. Elle se distingue par :
la grande variété des affections traitées,
un équilibre entre consultations, examens et actes techniques,
une forte transversalité avec la cardiologie, l’allergologie, la médecine du sommeil ou l’oncologie.
L’entrée en médecine se fait désormais via trois voies :
le PASS (Parcours Accès Santé Spécifique),
la LAS (Licence avec option Santé),
ou dans certaines universités, la L1SpS.
Ces filières permettent d’accéder à la 2e année des études de santé sous condition de classement et d’oral.
Après l’entrée en 2e année, le futur pneumologue suit :
3 ans de formation théorique et clinique (DFASM) : c’est l’externat,
puis il passe les ECNi (Épreuves Classantes Nationales Informatisées),
selon son classement, il choisit sa spécialité et sa ville d’internat.
👉 La pneumologie est modérément sélective, mais nécessite tout de même un bon niveau général.
Le DES (Diplôme d’Études Spécialisées) de pneumologie dure 4 ans. Il comprend :
des stages en pneumologie, réanimation, médecine interne, infectiologie, oncologie…,
des enseignements spécifiques sur la physiopathologie respiratoire, les gaz du sang, les traitements par oxygène, la ventilation non invasive, etc.,
un travail de thèse permettant d’obtenir le titre de docteur en médecine.
Le parcours complet dure 10 ans après le bac :
1 à 3 ans : accès à la 2e année via PASS/LAS,
3 ans : externat,
4 ans : internat de pneumologie.
Les revenus varient en fonction du statut :
En hôpital public :
Début de carrière : environ 4 000 à 4 500 € brut/mois
En fin de carrière : 6 000 à 7 500 € brut/mois
En clinique privée ou libéral :
Les revenus peuvent atteindre 8 000 à 12 000 € brut/mois, selon l’activité.
Le volume de consultations et d’actes techniques,
Le lieu d’exercice (région, secteur libéral dense ou non),
Les astreintes et gardes,
L’expérience ou les titres universitaires (chef de clinique, professeur…).
Le pneumologue doit :
maîtriser la physiologie respiratoire,
savoir interpréter les EFR, scanner thoracique, gaz du sang,
connaître les protocoles thérapeutiques complexes (oxygénothérapie, ventilation…).
Il doit aussi faire preuve de :
pédagogie, pour expliquer des maladies souvent longues et chroniques,
empathie, notamment avec des patients atteints de cancer ou en soins palliatifs,
rigueur, dans le suivi de maladies évolutives et dans la prévention des complications.
Le pneumologue peut travailler :
en hôpital public, dans un service de pneumologie, de médecine interne ou de réanimation,
en clinique privée,
en cabinet libéral,
en centre de sommeil,
ou encore dans des centres spécialisés dans les maladies respiratoires chroniques.
Les meilleurs services de pneumologie en France, souvent cités dans les classements :
Hôpital Bichat – Claude-Bernard (AP-HP, Paris),
Hôpital Foch (Suresnes),
CHU de Grenoble, CHU de Lille, CHU de Strasbourg, pour leur expertise sur l’asthme, la mucoviscidose, la fibrose pulmonaire…
Ces centres sont reconnus pour la qualité des soins, la recherche clinique et l’innovation en ventilation.
Une diversité clinique rare : pathologies chroniques, aiguës, infectieuses, oncologiques, du sommeil…
Une approche globale du patient : respiratoire, cardiovasculaire, immunitaire…
Une grande autonomie médicale, mêlant consultation, actes techniques et travail d’équipe.
Le pneumologue peut :
se surspécialiser : oncologie thoracique, exploration fonctionnelle respiratoire, sommeil, transplantation pulmonaire…,
exercer en recherche clinique ou enseignement,
évoluer vers des postes à responsabilité hospitalière ou universitaire.
Non, le pneumologue ne réalise pas de chirurgie. Il effectue des gestes diagnostiques (fibroscopie, ponction) mais confie la partie opératoire à un chirurgien thoracique.
Découvrez le programme détaillé de chacune de nos prépas, notre méthode exclusive Galien et toutes informations sur les études de santé dans la faculté de médecine de votre ville.
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