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La sélection pour entrer en études de santé évolue à nouveau. Après la fin du numerus clausus, c’est désormais le numerus apertus qui disparaît. Mais attention : la sélection ne disparaît pas, elle change simplement de forme.
Dans cet article, on vous explique ce que cela change concrètement si vous visez une filière santé comme médecine, pharmacie ou kinésithérapie.
Le numerus apertus, qui encadrait les admissions en 2e année de santé, est supprimé.
Les universités fixeront librement le nombre d’admis, en lien avec les besoins de santé locaux (via l’ARS).
La sélection reste stricte : validation de l’année, classement, parfois oraux.
Il devient plus crucial que jamais de bien se préparer dès le lycée.
Avant, c’était l’État qui décidait du nombre d’étudiants admis chaque année en 2ᵉ année de médecine, pharmacie, dentaire ou maïeutique. Ce quota national s’appelait le numerus clausus, et il était très strict.
En 2021, une réforme l’a remplacé par le numerus apertus : les universités pouvaient désormais fixer elles-mêmes, en accord avec les agences régionales de santé (ARS), le nombre d’étudiants qu’elles acceptaient. L’idée, c’était de former plus de soignants… tout en gardant une sélection exigeante.
Malgré cette réforme, les résultats ne sont pas là : on forme encore autant de médecins qu’en 1970, alors que la population a grandi et que les besoins en santé explosent. Résultat, chaque année, plus de 1 500 étudiants français partent étudier la médecine à l’étranger, faute de place dans les facs françaises.
La nouvelle proposition de loi Neuder votée en 2025 change donc d’approche. Le numerus apertus est supprimé. À la place, les universités auront plus de liberté pour adapter leurs capacités, avec un objectif simple : former plus d’étudiants là où les besoins sont les plus forts, notamment dans les zones touchées par la pénurie médicale.
Non, la sélection reste. Tu devras toujours valider ton année de PASS ou LAS, obtenir de bons résultats, et parfois passer des oraux. Ce qui change, c’est que le nombre d’admis n’est plus plafonné par un chiffre national figé. Chaque université fixera ses règles, en lien avec son ARS.
La sélection devient donc locale, mais elle reste réelle. Il faudra faire partie des meilleurs pour accéder à la 2ᵉ année.
L’entrée en deuxième année de médecine (ou d’une autre filière santé) repose toujours sur trois critères principaux :
Valider ton année, en obtenant les 60 crédits ECTS nécessaires.
Avoir un bon classement dans ta promotion.
Réussir les oraux, si tu ne fais pas partie des meilleurs automatiquement admis.
Les oraux deviennent d’ailleurs de plus en plus présents dans les facultés. Ils peuvent représenter jusqu’à 30 % de ta note finale, et visent à évaluer ta capacité d’analyse, ton expression, ton comportement face à une situation, etc.
Oui, toutes les filières MMOPK sont concernées : médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, mais aussi kinésithérapie.
Pour les quatre premières, la voie classique reste le PASS, la L1SpS ou la LAS, avec une sélection sur dossier et éventuellement des épreuves complémentaires. Pour la kiné, l’entrée se fait via un PASS, une L1SpS, une LAS, ou une L1 adaptée (biologie, STAPS, etc.), avec une sélection organisée par les instituts de formation (IFMK).
Ce qui est certain : la réussite passe toujours par d’excellents résultats, quel que soit le parcours.
Tout commence au lycée. Choisis des spécialités scientifiques solides : SVT, physique-chimie, mathématiques sont les piliers attendus pour réussir en PASS. Travaille avec rigueur, car ton dossier Parcoursup compte énormément.
Une fois admis en PASS ou LAS, la clé sera la méthode de travail. Tu vas devoir assimiler un volume important de connaissances, gérer la pression, et rester motivé sur la durée. Heureusement, tu ne seras pas seul.
Les universités proposent souvent des tutorats encadrés par des étudiants des années supérieures. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, des prépas spécialisées comme Cours Galien offrent un accompagnement renforcé : stages de pré-rentrée, séances d’entraînement, coaching mental, préparation aux oraux… tout ce qu’il faut pour optimiser tes chances.
La suppression du numerus apertus ne signifie pas la fin de la sélection. Elle ouvre la voie à une meilleure adaptation des capacités de formation aux besoins du terrain. Mais la compétition reste là.
Tu veux réussir en médecine ? Il va falloir t’engager pleinement, dès maintenant. Prépare ton dossier, renforce ton niveau scientifique, adopte une méthode de travail efficace, et entoure-toi des bons outils. Le chemin est exigeant, mais avec la bonne préparation, il devient possible.
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